C0210201-07-16-FR
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La température du fluide en sortie de la machine doit toujours respecter, y compris pendant la phase de démarrage, le champ de travail prévu par
le fabricant. Pour cela, il est possible d'installer sur le circuit hydraulique une vanne de dérivation et/ou d'autres solutions d'équipement
équivalentes.
L'installation hydraulique des dispositifs doit être conçue de manière à garantir que, dans toute condition opérationnelle, le contenu de fluide
circulant dans le circuit primaire respecte la valeur minimale prescrite dans le bulletin technique de l'unité.
Si l'unité n'est pas dotée de dispositif de contrôle du débit du fluide vecteur, il est nécessaire que le débit soit maintenu constant.
Dans les circuits hydrauliques, il ne doit pas y avoir d'inversions de direction du fluide vecteur. Les pompes pourraient subir des dommages et il
pourrait y avoir des dérivations qui compromettent les débits et les températures à l'installation.
Si plusieurs machines sont installées en parallèle :
empêcher que le flux puisse s'écouler dans le mauvais sens, notamment lorsque les machines sont éteintes ; pour ce faire, il est possible
d'insérer dans le circuit hydraulique des clapets de non-retour ou d'autres dispositifs spécifiques en refoulement aux pompes ou aux machines
; les unités équipées de plusieurs pompes distinctes, installées en parallèle, sont dotées de clapets de non-retour prévus à cet effet en
refoulement aux pompes, ce n'est cependant pas le cas pour les pompes doubles
réduire le flux total et intercepter le flux sur les machines éteintes pour prévenir des mélanges entre des fluides à températures différentes, qui
compromettent les performances et les limites de fonctionnement
Vérifier que l'eau contenue dans le circuit hydraulique respecte les caractéristiques suivantes pendant toute la durée de vie de l'installation :
Description
Symbole
Valeurs
1
concentration d'ions d'hydrogène
pH
7,5
9
2
présence de calcium (Ca) et de magnésium (Mg)
Dureté
4
8,5 °D
3
ions de chlore
Cl
-
< 150 ppm
4
ions de fer
Fe
3+
< 0,5 ppm
5
ions de manganèse
Mn
2+
< 0,05 ppm
6
anhydride carbonique
CO
2
< 10 ppm
7
sulfure d'hydrogène
H
2
S
< 50 ppb
8
oxygène
O
2
< 0,1 ppm
9
chlore
Cl
2
< 0,5 ppm
10
ammoniac
NH
3
< 0,5 ppm
11
rapport entre carbonates et sulfates
HCO
3-
/ SO
4
2-
> 1
Tab. 4
où :
1/1,78 °D=1 °Fr
avec 1°Fr= 10 gr CaCO
3
/ m
3
ppm = parties par million ;
ppb = parties par milliard
Notes explicatives
réf. 1 :
une concentration d'ions d'hydrogène (pH) supérieure à neuf implique un risque d'incrustations élevé, tandis qu'un pH inférieur à 7
implique un risque de corrosion élevé.
réf. 2 :
la dureté mesure la quantité de carbonate de Ca et de Mg dissous dans l'eau à une température inférieure à 100 °C (dureté
temporaire).
Une dureté élevée implique un risque d'incrustations élevé.
réf. 3 :
une concentration d'ions de chlore à des valeurs supérieures à celles indiquées entraîne des phénomènes de corrosion.
réf. 4 - 5 - 8 :
la présence d'ions de fer, de manganèse et d'oxygène produit des phénomènes de corrosion.
réf. 6 - 7 :
l'anhydride carbonique et le sulfure d'hydrogène sont des impuretés qui favorisent le phénomène de corrosion.
réf. 9 :
en général, l'eau du réseau présente une valeur comprise entre 0,2 et 0,3 ppm. Des valeurs élevées provoquent de la corrosion
réf. 10 :
la présence d'ammoniac renforce le pouvoir oxydant de l'oxygène
réf. 11 :
en dessous de la valeur indiquée dans le tableau il y a un risque de corrosion dû à l'amorçage de courants galvaniques entre le
cuivre et les autres métaux moins nobles.
En présence de fluides de service autre que l'eau (p. ex. les mélanges d'éthylène glycol ou de propylène glycol), veuillez toujours utiliser des
fluides formulés avec des inhibiteurs spécifiques, aptes à garantir la stabilité thermique sur la plage de température de travail et la protection contre
les phénomènes de corrosion.
En cas d’eaux sales et/ou agressives, il faut obligatoirement interposer un échangeur intermédiaire en amont des échangeurs de chaleur du
groupe frigorifique.
5.1 Évaporateur/récupérateur
Sur le circuit hydraulique des échangeurs de chaleur, il faut installer en veillant à leur bon positionnement (voir fig. 1 page A1) :
deux manomètres d'échelle adéquate (entrée - sortie)
deux robinets de service pour les manomètres
des purgeurs d’air à monter dans les points les plus hauts du circuit
deux joints flexibles antivibratoires (entrée - sortie) placés
à l’horizontale
un contrôleur de débit à monter en sortie de l’unité, dans un segment rectiligne, de longueur égale à environ 7 fois le diamètre de la
tuyauterie. L’étalonnage du contrôleur de débit doit assurer un débit d’eau minimum aux échangeurs de chaleur non inférieur à la valeur
indiquée sur la documentation relative à l’unité ou à la valeur déclarée par le fournisseur. Si cette donnée n’est pas indiquée, il est conseillé
d’adopter une valeur d’étalonnage égale à 70 % du débit nominal d’eau de l’unité (non prévu pour les désurchauffeurs)
une vanne de réglage en sortie
deux vannes d'arrêt (entrée - sortie)
une vanne de dérivation manuelle à utiliser lors du démarrage dans le cas de température de l'eau trop froide / chaude
un filtre mécanique à tamis ayant une maille de dimensions maximum de 1 mm à monter le plus près possible (distance maximum égale à 2
mètres) de la bride d'entrée des échangeurs de chaleur
un robinet de drainage à monter au point le plus bas de l’installation hydraulique