4
RECHERCHE DU TAUX DE CHUTE MAXI -
TECHNIQUES DE DESCENTE RAPIDE
Au cours de 360° enchaînés, des taux de chute supérieurs à 10
m/s
sont atteints. Cette manœuvre peut être déroutante pour le pilote (perte des
repères et accélération très forte) . On abordera donc cette pratique
progressivement. La sortie s'obtient en relachant progressivement la
commande intérieure puis en contrant très légèrement, si nécessaire, côté
extérieur au virage.
La réalisation des B est classique. Néanmoins cette manœuvre est dé-
conseillée : dans certaines conditions particulières une phase parachutale per-
durant après le relâchement des B a pu être mise en évidence. La sortie est en
général spontanée. Dans le cas contraire un léger virage à la commande suffit
à obtenir une sortie paisible.
La réalisation des oreilles est aisée sur la LOL, en tirant sur la première
suspente avant en partant de l'extérieur. Une fois les oreilles installées, le pilote
peut augmenter progressivement leur importance en embarquant de plus en
plus de longueur sur la suspente concernée. On se prémunira du risque
d’apparition de phase parachutale en conservant une portion suffisante de
l’aile déployée et en utilisant l’accélérateur après installation. La réouverture
des oreilles est très généralement spontanée, sinon elle s'obtient par un ou
plusieurs brefs pompages sur les commandes, alternativement d’un côté et de
l’autre.
Pour ces 3 manœuvres, comme pour toutes les autres phases du vol,
on pourra avantageusement conserver les commandes en main, passées en
"dragonne" cela permet de revenir instantanément à une reprise de contrôle
conventionnelle. Ces manœuvres de secours ne sont à utiliser qu'en cas de
nécessité. Elles fragilisent à la longue les suspentes, les nervures et les points
d'ancrage voile/suspente . L'attention de l'utilisateur est attirée sur le risque que
constitue la pratique des 360° engagés avec les "grandes oreilles". Cette
pratique peut augmenter considérablement la charge sur les suspentes avant
du centre de l'aile et en affaiblir prématurément la résistance : à n'utiliser donc
qu'en cas d'extrême nécessité et faire ensuite contrôler les résistances dans
notre atelier.
VIRAGE ET ÉVITEMENT
La mise en virage la plus conventionnelle est obtenue par un transfert
de poids sur la sellette, côté intérieur au virage, conjugué à l'action sur la
commande. Une fois le virage installé, le cadencement est facilement géré par
la commande extérieure.
En vol thermique, l'allure du virage se corrige essentiellement par la sellette :
- report de poids vers l'extérieur et diminution du différentiel de
commande : virage à plat, à faible taux de chute.
- report vers l'intérieur et augmentation du différentiel de commande :
virage incliné s'accélérant.
L'évitement est obtenu par une action progressive sur la commande côté
intérieur au virage.