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360° :
Au cours de 360° enchaînés, des taux de chute supérieurs à 15 m/s
sont atteints. Cette manœuvre peut être déroutante pour le pilote (perte
des repères et accélération très forte).
On veillera à aborder la pratique des 360 ° progressivement. On évitera
en particulier de revenir en position symétrique à mi freins pour provoquer
la sortie. Celle-ci s’obtient en relâchant progressivement la commande
intérieure puis en contrant très légèrement, si nécessaire, côté extérieur
au virage.
Oreilles :
La PIPER posséde un profil reflex important, celui-ci confére à la
voile une grande rigidité du bord d’attaque. Cette rigidité qui rend la PIPER
très stable rend aussi les oreilles physique à mettre en oeuvre.
Procédure :
Trims fermés, commande en dragonne, saisir l’élévateur A’ au
niveau du maillon et l’abaisser d’un coup sec d’environ 40 cm, maintenir la
position le temps de la manoeuvre.
Descente aux B :
La réalisation des «B» est classique. Néanmoins cette
manoeuvre doit être utilisée avec discernement. La traction sur la branche
B ne doit pas excéder 35 cm pour ne pas agir également sur la branche A.
La sortie est en général spontanée, voir dynamique, d’autant plus si le taux
de chute atteint est élevé et le relâchement instantané. Si néanmoins une
phase parachutale advenait (voile humide ou usagée, et relâchement très
lent, par exemple) un léger virage à la commande serait de nature à obtenir
une sortie paisible.
Pour ces 3 manœuvres, nous conseillons très vivement, comme pour
toutes les autres phases du vol, de conserver les commandes en main,
passées en «dragonne» cela permet de revenir instantanément à une
reprise de contrôle conventionnelle. Ces manœuvres de secours ne sont
à utiliser qu’en cas de nécessité. Elles fragilisent à la longue les suspentes,
les nervures et les points d’ancrage voile/suspente .
L’attention de l’utilisateur est attirée sur le risque que constitue la pra-
TAUX DE CHUTE MAXI ET
DESCENTE RAPIDE
Nous vous recommandons d’effectuer le premier vol avec votre nouvelle
voile en conditions calmes afin de vous permettre d’apprendre à
découvrir sereinement votre aile. Quelques séances de gonflage et
de contrôle en pente école vous aideront à vous familiariser avec
votre nouveau parapente.
La disposition en éventail est la plus adaptée, elle permet un remplissage
homogène de la voilure, en commençant par le centre.
Il est indispensable de s’assurer que chaque nappe du suspentage ne
présente aucun risque d’emmêlage et qu’aucune suspente ne risque de
faire le tour du saumon. En effet, toute altération de la voilure, dans la
phase de décollage peut avoir des effets imprévisibles sur la trajectoire.
La course de gonflage, bien axée (direction du vent-centre de la voile) sera
entamée suspentes tendues et devra s’effectuer sans élan, en fournissant
avec le buste un effort progressif et soutenu. L’action des mains sur les
élévateurs avant se limitera à une conduite accompagnant la montée, avec
une légère traction. Une traction trop forte aurait pour conséquence de
masquer partiellement les ouvertures de bord d’attaque.
Par vent modéré (à partir de 10 Km/h), pour éviter un décollage trop brutal,
il est conseillé d’utiliser une technique de gonflage face à la voile et d’aller
vers la voilure pendant la phase de montée.
Le décollage pour un pilote non rompu aux techniques de gonflage
face à la voile est proscrit au delà de 20 Km/h de vent.
GONFLAGE ET DÉCOLLAGE