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1.
Le chauffage, l’humidité et la ventilation des locaux
.
La production d’humidité pendant l’utilisation d’un appareil de chauffage à
combustibles d’origine minérale ou fossile (
charbon, bois, fuel domestique, gaz na-
turel, GPL butane et propane, pétrole lampant désaromatisé
), dépend de deux élé-
ments principaux :
•
La teneur en hydrogène du combustible,
•
La teneur en humidité de l’air de combustion, c’est à dire de l’air de la pièce ou est
situé l’appareil de chauffage,
et d’un élément propre à certains combustibles comme le charbon et le bois :
•
La teneur en eau du combustible.
Le chauffage, l’humidité et la ventilation des locaux (
ou aération, ou renouvel-
lement d’air
) sont étroitement liés.
Pourquoi la présence d’une humidité décelable (
sur les murs et sur les vitres
de fenêtre
) doit être considérée comme l’indication en premier lieu d’une mauvaise
aération (
ventilation
) de la pièce, et que le mode de chauffage utilisé ne fait qu’ac-
centuer le phénomène ?
•
Parce que la capacité de l’air à se charger en eau augmente avec sa température
(
loi physique
). Un air froid, comme en hiver, ne contient que 2 à 3 grammes d’eau
par mètre cube (
en étant saturé ou à 100% d’humidité relative
) alors que cette
quantité d’eau dans le même air réchauffé à 20°C représente seulement 20% d’hu-
midité relative et pourrait être augmentée jusqu’à 15 ou 16 grammes par mètre
cube.
•
Parce qu’en l’absence de tout mode de chauffage, les occupants d’un local produi-
sent de l’humidité (
même sans se trouver en situation de sudation
) et du CO
2
(
environ 15 à 30 litres par heure et par personne
). La notion de confort situe la te-
neur minimale en humidité, pour éviter le dessèchement désagréable des mu-
queuses, au
-
dessus de 35%. Il est souvent nécessaire de créer un apport d’eau
dans les pièces chauffées.
•
Parce que le chauffage, quel qu’en soit le type, fera augmenter la capacité de l’air
froid à se charger en eau (
d’après les remarques précédentes
).
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