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Le travers et l’empannage
Le travers est l’amure qui convient le mieux pour s’entraîner à piloter le char. Elle permet ainsi de
toujours pouvoir revenir à son point de départ. Le travers est l’amure la plus simple et permet de
bien avancer, même avec une aile un peu “juste” pour la force du vent.
Pour effectuer le premier empannage avec le char, vous devez amener l’aile au zénith et virer sec
avec le char dans la direction de l’aile, jusqu’à ce que vous soyez sur le travers opposé. Ne prenez
pas le virage trop large, vous perdriez votre traction et l’aile peut déventer.
Cette manœuvre est appelée empannage et est typique au char. Lors de l’empannage, le pilote
tourne le dos au vent. Placer l’aile au zénith et virer sec avec le char dans la direction de l’aile. Ne
faire redescendre l’aile qu’une fois dans le sens de roulement opposé.
Le virement de bord en tournant la roue avant dans le vent est une manoeuvre peu pratiquée, car
délicate avec un char, en raison du risque de se faire tirer en arrière par l’aile.
Les différentes amures
Le près
Le près est une amure lente et difficile au début. C’est cependant la seule permettant de remonter
au vent, autrement dit de louvoyer. La traction de l’aile est relativement forte et latérale, ce qui fait
que le char a tendance à déraper.
Le travers
Le travers est l’amure la plus importante et aussi la plus pratiquée. Le déplacement s’effectue
perpendiculairement à l’axe du vent et permet ainsi de revenir à son point de départ. L’angle entre
le vent et l’amure est de 90°.
Le grand largue
Le grand largue est l’amure la plus rapide. Le déplacement s’effectue à 45° par rapport au vent et
l’on s’éloigne rapidement du point de départ. Cependant, pour revenir à celui-ci, il faut louvoyer.
Le vent arrière
Avec le vent arrière, la force du vent semble faiblir car le déplacement s’effectue exactement dans
l’axe du vent. Cette amure est délicate, car l’aile à tendance à décrocher.
Au lieu de choisir une amure purement vent arrière, il vaut mieux changer de cap. Là aussi, pour
retourner à son point de départ, il faut remonter au près.