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Q u e l q u e s c o n s e i l s p o u r l e H o m e M a s t e r i n g
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A
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Ayez toujours à portée un lecteur de CD et quelques morceaux de référence pour les comparer à
votre travail. Ces derniers vous servent non seulement de référence mais vous permettent
également de détecter d’éventuels problèmes dans votre système d’écoute.
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Une compression générale peut vous aider à ajouter de l’énergie à un mixage et à homogénéiser
votre morceau. Votre musique doit présenter à l’origine un certain relief pour garantir une
bonne dynamique. Il arrive souvent que le traitement du compresseur modifie légèrement la réponse
du signal ; utilisez dans ces circonstances le compresseur en combinaison avec un correcteur. Si vous
placez le correcteur en amont du compresseur, toutes les fréquences accentuées sont compressées, en
revanche, si vous placez le correcteur en aval du compresseur, le correcteur traite le signal compressé
sans affecter le circuit de compression.
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Un compresseur multibande ou un correcteur dynamique vous offrent davantage de liberté pour
modifier l’équilibre spectral d’un mixage ; ils nécessitent tous deux une certaine pratique avant
que vous ne puissiez les dominer.
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Une méthode visant à homogénéiser un mixage au son trop sec ou peu harmonieux consiste à
lui ajouter une réverbération. Là encore, procédez avec discernement car une réverbération
excessive a tendance à noyer le son. Si la réverbération vient à perturber les sons de basse, coupez le
signal de la basse sur le départ vers la réverbération. Si vous souhaitez élargir le champ stéréo du
mixage final, considérez bien les deux points suivants : la balance du mixage et la compatibilité mono
sur le résultat final. La majorité des Enhancers ont tendance à augmenter le niveau des signaux situés
les plus à gauche et à droite dans le champ stéréo mais atténuent légèrement les sons placés au centre.
Ce phénomène peut parfois être compensé grâce à un correcteur, mais attention, il ne s’agit là que
de la moitié du travail. Si une grande majorité des équipements d’écoute modernes sont stéréo,
rappelons qu’un grand nombre de téléviseurs et de radios portables ne fonctionnent qu’en mono ; la
compatibilité mono reste par conséquent indispensable.
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Écoutez attentivement le Master final dans son intégralité, de préférence au casque ; ces
derniers vous offrent en effet la définition suffisante pour vous permettre de distinguer les
moindres défauts du signal qui pourraient être masqués sur une enceinte. Des clics numériques
peuvent être générés même avec les systèmes les plus performants ; notez cependant que l’utilisation
de connexions numériques de qualité avec des câbles de longueur adaptée réduit grandement les
risques.
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Essayez de travailler à 44,1 kHz sur votre enregistreur multipiste si le produit final doit être
gravé sur un CD. Si vous devez travailler avec un multipiste à 48 kHz ou avec des pistes
enregistrées avec des fréquences d’échantillonnage différentes, pensez à utiliser un convertisseur
externe lors du transfert vers votre ordinateur. Si vous ne possédez pas de convertisseur externe, la
majorité des éditeurs logiciels pallieront ce manque en vous proposant une conversion interne à
l’ordinateur. Ce système a ses défauts : le traitement peut y être relativement long et le résultat
décevant par rapport à celui offert par un convertisseur externe.
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Lors du transfert des données numériques depuis/vers votre ordinateur : Assurez-vous que ce
dernier est configuré pour une synchronisation sur le signal numérique externe en
enregistrement et qu’il est synchronisé sur son horloge interne en lecture. Vérifiez également que
votre fréquence d’échantillonnage en enregistrement corresponde avec celle de la source ; il arrive
souvent que les clients nous présentent des bandes DAT avec de mauvaises fréquences
d’échantillonnage ou des fréquences d’échantillonnage différentes sur chacune des pistes. D’une
manière générale, ce point passe inaperçu, jusqu’à ce que le client réalise que l’un des morceaux est
lu 10 % trop lentement.
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Si vous utilisez un programme numérique de suppression de bruit, ne vous attendez pas à des
miracles, même les systèmes les plus performants ont leurs limites. Les systèmes les plus
simples sont les expanseurs multibandes, sur lesquels les seuils de chacune des bandes sont réglés après
analyse préalable d’une section de chacune des bandes. Pour cette raison, il est préférable de ne pas
‘nettoyer’ vos Masters originaux avant l’édition, si vous voulez être sûr qu’il reste des échantillons
sonores à partir desquels vous pourrez travailler. Si vous l’utilisez avec discernement, ce programme
peut appliquer une réduction de quelques décibels avant que des effets parasites n’apparaissent à
mesure que les signaux de faibles niveaux ouvrent et ferment les expanseurs sur les différentes bandes
de fréquences. Le bruit de fond est alors modulé et donne un son rappelant un ‘gazouillement’. Plus
vous cherchez à obtenir une réduction importante du signal, plus cet effet est prononcé, il est par
conséquent recommandé d’appliquer un traitement aussi léger que possible.
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Lorsque vous éditez des pistes individuelles, lorsque vous compilez les meilleurs extraits de
plusieurs mixages ou enregistrements par exemple, essayez dans la mesure du possible de faire
vos raccords juste après un coup de batterie de façon à masquer les discontinuités dans le jeu. Si vous
préférez utiliser un fondu entre les deux sections pour ménager une transition plus douce, évitez
d’inclure un coup de batterie dans la zone du fondu, vous risqueriez d’obtenir un effet de Phasing ou
de roulement en cas de répétition de deux coups de batterie. En règle générale, créez des fondus les
plus courts possibles afin d’éviter les effets de répétition générés par le recouvrement des pistes. Des
fondus entre 10 et 30 ms sont suffisants pour éviter tout bruit de ‘clic’.
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Sur les projets importants, gardez deux copies du Master final sur bande DAT (l’une des deux
servant de sauvegarde). Indiquez sur les boîtiers la fréquence d’échantillonnage et toutes les
informations que vous jugerez pertinent de mentionner. Si vous incluez des signaux test sur ces
bandes, notez leur niveau et ajoutez la liste des références temporelles de début de morceaux et la
longueur de ces derniers pour faciliter la tâche de l’entreprise de production du CD. Comme nous
l’avons rappelé précédemment, si pour une raison ou pour une autre, vous avez été amené à créer un
Master avec une fréquence d’échantillonnage à 48 kHz, indiquez-le clairement sur votre Master
DAT afin que l’entreprise de production du CD puisse procéder à la conversion.
Il est toujours préférable de n’enregistrer aucun signal pendant la première minute sur la bande DAT
pour éviter d’enregistrer sur les parties de bandes dégradées (par le frottement des têtes sur la bande),
ce qui conduit à des dégradations du signal sur ces zones. Vous pouvez en revanche exploiter cette
section pour enregistrer des signaux test, qui signaleront en outre à toute personne lisant cette bande
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