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La tendance a été marquée par la vérifi cation de l’étalonnage des turbidimètres en
ligne utilisés pour contrôler l’eau de boisson avec des appareils de terrain portables. La
conception optique et la limite de détection basse du 2020t/i permettent des mesures très
précises pour de tels étalonnages. L’eau de boisson trouble n’est pas toujours nocive pour
la santé humaine, mais elle présente une apparence peu engageante.
La turbidité dans les eaux environnementales réduit la quantité des rayons du soleil
nécessaire à la végétation aquatique, augmente la température de l’eau de surface,
ensevelit les œufs et les organismes benthiques et peut introduire des sédiments et des
pesticides dans le réseau d’eau.
COMMENT LA TURBIDITÉ EST-ELLE MESURÉE ?
On mesure la turbidité en détectant et en quantifi ant la diff usion de la lumière dans une
solution. La quantité de lumière diff usée dépend des propriétés des particules (couleur,
taille, forme et réfl ectivité). De nombreuses méthodes permettent de mesurer la turbidité,
y compris des méthodes visuelles et instrumentales. Les méthodes visuelles conviennent
mieux aux échantillons présentant une forte turbidité, tandis que les méthodes
instrumentales peuvent être utilisées avec des échantillons présentant une turbidité faible
ou forte.
La méthode du disque de Secchi et la méthode de la chandelle de Jackson sont deux
exemples de méthodes visuelles. La méthode du disque de Secchi est souvent utilisée
pour les eaux naturelles : on abaisse un disque de Secchi noir et blanc dans l’eau jusqu’à
ce qu’il disparaisse, puis on le remonte jusqu’à ce qu’il réapparaisse. La moyenne de ces
deux mesures est connue sous le nom de « profondeur de Secchi ». La méthode de la
chandelle de Jackson emploie un long tube de verre placé au-dessus d’une bougie normée.
On ajoute de l’eau dans le tube ou on en enlève jusqu’à ce que la fl amme se trouble. La
profondeur de l’eau dans le tube est mesurée à l’aide d’une échelle calibrée et reportée en
unités de turbidité de Jackson (JTU). La plus faible turbidité mesurable via cette méthode
est d’environ 25 JTU.
Les méthodes instrumentales mesurent la turbidité en alliant angles de détection et
sources de lumière afi n d’optimiser la précision des diff érents échantillons et de satisfaire
aux exigences réglementaires. Les turbidimètres 2020t et 2020i off rent la possibilité
de choisir entre trois courbes d’étalonnage pour mesurer la turbidité, en fonction des
caractéristiques de l’échantillon.
En mode néphélométrique, mode par défaut, le détecteur situé à 90° de la source de
lumière mesure la lumière diff usée à partir d’un faisceau traversant l’échantillon. Dans le
cas du turbidimètre 2020t, cette confi guration et la lampe au tungstène, présentant une
température de couleur de 2200–3000 °K, sont conformes aux exigences de la méthode
EPA 180.1. Le turbidimètre 2020i est équipé d’une source de lumière LED IR de 860 nm et
utilise le détecteur à 90° afi n de répondre aux exigences de la norme ISO 2027. Le mode
néphélométrique est le plus adapté pour répondre aux exigences réglementaires pour
les échantillons, tels que l’eau de boisson, qui se trouvent dans une plage allant de 0.00 à
40.00 NTU (Nephelometric Turbidity Units) pour le turbidimètre 2020t et de 0.00 à 10.00
(Formazin Nephelometric Units) pour le turbidimètre 2020i. Une option de moyenne des
signaux améliore la stabilité des résultats pour les échantillons présentant une faible
turbidité.
Le mode ratiométrique est généralement utilisé pour les eaux naturelles et les eaux de
pluie, ou tout autre échantillon se trouvant dans la plage 0 – 1000 NTU/FNU, car il permet
de réduire les interférences de couleur dans l’échantillon. Le mode ratiométrique utilise
à la fois les mesures du détecteur à 90° et celles du détecteur à 180°. Les résultats
sont exprimés en NTRU (Nephelometric Turbidity Ratio Units) pour le 2020t et en FNRU
(Formazin Nephelometric Ratio Units) pour le 2020i.
En mode d’atténuation, le détecteur est situé à 180° de la source de lumière. Il mesure