A l'aide d'un écran LCD qui se retourne à 180° (c'est le cas pour la plupart), il n'est plus
périlleux de filmer un personnage qui se déplace, en le précédant. Plus besoin en effet de -
marcher à reculons: le regard peut fixer le cadre tout en restant attentif aux obstacles
éventuels. N’oubliez pas de déconnecter le steadyshot du caméscope afin de profiter de la
meilleure qualité d'image. Une fois sur le
, celui-ci devient superflu, de
même quand on place la caméra sur un pied.
En anglais, FLY signifie VOLER et cela définit parfaitement la raison d'être du
. Il s'agit du dernier né de la gamme de stabilisateurs proposé par la marque dont les
autres modèles
- destinés à une
utilisation professionnelles sont plus sophistiqués et plus onéreux
Pour sa part, le
absorbe les secousses ou tremblements involontaires de la
main sur la plupart des modèles de poing, incluant les hauts de gamme comme le XM2 de
Canon ou encore le PD150 de SONY (ou sa version « pro », le HDV). Bref, on peut filmer en
marchant, en courant, en montant et descendant les escaliers (vraiment spectaculaire) et même
filmer depuis l'arrière d'une moto en maintenant toujours l'effet de travelling «glissé» malgré
les fortes vibrations.
L'appareillage fourni est composé du
pré-assemblé et de tous les petits
accessoires intervenant dans l'équilibrage du système. A l'extrémité inférieure du système, une
plate-forme accueille jusqu'à dix rondelles en acier de 80 grammes chacune, faisant office de
masses d'équilibrage de l'ensemble. Le nombre de rondelles installées dépend du poids et du
volume du caméscope à «supporter» : plus il est lourd jusqu'à 3,5 kg maximum), plus on en
ajoute.
De plus, celles-ci peuvent être positionnées plus ou moins près du tube central. Elles sont
fixées à leur base par l'un des trois ensembles de deux vis, prévu à cet effet (25, 50 et 75 mm
de longueur), et sélectionné en fonction de la hauteur des rondelles requises.
Deux plates pour maintenir les masses, deux écrous moletés en cuivre permettant de serrer ou
desserrer l'ensemble, et encore deux vis plates et trois rondelles pour fixer la caméra. Une
dernière vis moletée en cuivre est destinée à la plate-forme supérieure du
.
Maintenu par une fourche autour du tube central, juste au-dessous de la caméra, le cardan est
le «centre nerveux » du système. Le roulement à billes qui le constitue lui permet d'isoler les
tremblements de la main, tenant la poignée du reste du système. A l'extrémité supérieure du
tube central, se trouve la plate-forme servant à maintenir le caméscope. Composée de trois
plaques «sandwiches» assemblées à l'aide de huit vis, la plate-forme supérieure peut être
déplacée à volonté de gauche à droite et aussi vers l'avant ou l'arrière, avant d'être bloquée.
Les performances de prise de vues autorisées par cet accessoire dépendent avant tout d'une
bonne préparation. Une parfaite répartition des masses est la condition sine qua non de la
stabilité du système. Concrètement, le centre de gravité de l'ensemble «
+
caméra» doit se situer exactement à l'intérieur de la main du vidéaste qui tient la poignée.
Ainsi, le camescope doit être lui aussi méticuleusement préparé avant son installation sur le
.